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  • Avril Clémence

Pssst... J'ai trouvé un éditeur !


Eh bien, oui ! Après quasiment un an de recherche, un grand nombre de refus par non-réponse, de refus-types, et deux précédents "oui" qui ont capoté pour une raison ou une autre, j'ai touché au but : « Reviens », mon premier roman, sera publié aux éditions Libre 2 Lire début 2020 !


Un petit mot sur l'éditeur...


Libre 2 Lire est une maison d'édition jeune et dynamique, portée par deux passionnés de littérature : Olivier Dukers, lui-même auteur, et son épouse Véronique. Leur catalogue très éclectique se fonde avant-tout sur le plaisir qu'ils ont pris à la lecture des ouvrages proposés et la capacité de ces œuvres à susciter une réflexion ou des émotions.


Tous deux accomplissent un travail remarquable dans l'accompagnement de leurs auteurs et sont très à l'écoute ; autant dire que je ne pouvais pas rêver mieux pour mes premiers pas dans le monde de l'édition.


Je vous invite à consulter leur site Internet ainsi que leur page Facebook afin de consulter les ouvrages publiés chez eux et de vous tenir informés des nouveautés.


Récap de mon parcours éditorial


J'ai proposé mon roman à une vingtaine de maisons d'édition (ME). La première vague de soumissions a débuté en novembre 2018, avec une première version de 392 pages Word (interligne 1,5). Vu le pavé, je n'ai fait que des envois par mail, à une exception près : je voulais frotter mon ego à l'épreuve de la critique réputée corrosive du Dilettante (et j'ai survécu).


Très rapidement (moins d'un mois), Lips & Co m'a appelée pour me proposer un contrat. Certaines clauses ne me plaisaient pas, et je vous avoue que j'ai eu peur de me jeter tête baissée sur ce premier go en sachant que les délais d'examen des autres éditeurs étaient en moyenne trois fois plus longs. J'étais partagée entre la crainte de laisser passer ma chance (qui sait, c'était peut-être le seul oui que j'obtiendrais jamais...) et la curiosité. C'est cette dernière qui l'a emporté.


Ensuite... j'ai commencé à recevoir refus sur refus (dont un super-combo de trois non simultanés dans ma boîte mail qui m'a bien sapé le moral). Que des refus-types, voire des refus par non réponse. Ça pique. Reines-Beaux a été la seule ME à m'avoir renvoyé une fiche de lecture détaillée, ce qui m'a permis de retravailler le roman avec une idée précise de ce qu'il fallait faire pour augmenter mes chances de réussite. Chez Black Ink aussi, on m'a donné quelques indications, à savoir qu'il fallait accorder plus de place à la romance pour vraiment convaincre le lecteur. La directrice des éditions de l’Épée, quant à elle, m'a dit qu'elle avait pris plaisir à lire le roman mais qu'il ne correspondait pas à ce qu'ils recherchaient. Néanmoins, le style lui avait plu et elle demandait si j'avais d'autres textes à proposer. Ce n'était pas le cas.


Quelques mois plus tard, j'ai reçu un nouveau oui de la part de Prem'Edit. Deux choses m'ont freinée, à ce moment-là : la première, c'est que si la ME prend en charge tous les frais liés à l'édition, c'est à l'auteur de se démener pour toute la partie promotionnelle, et je n'ai vraiment pas l'âme d'une commerciale. J'ai la chance d'avoir autour de moi des gens très doués pour ça et tout disposés à me filer un coup de pouce, donc j'aurais pu me laisser tenter, même si bon, quand même, la formule ne me semblait pas très adaptée pour moi. Ce qui a vraiment fait pencher la balance du côté du refus pour moi, c'est l'entretien téléphonique avec la directrice. Elle m'assurait que le comité de lecture avait adoré le livre. Et jusque-là, tout va bien. Mais quand je lui ai demandé si l'âge des personnages principaux, que je sais sujet à controverse, avait dérangé quelqu'un, elle m'a répondu que euh... non, je ne crois pas, pourquoi, ils ont quel âge ? Elle n'avait donc aucune idée de ce qu'elle était en train d'acheter. Ça m'a complètement refroidie.


Nouvelle traversée du désert. En parallèle, j'ai retravaillé le roman sur la base de la critique rédigée par Reines-Beaux en prévision d'une nouvelle soumission chez eux et d'une nouvelle vague d'envois. Le plus gros du boulot a consisté à synthétiser certains passages et dialogues pour éviter les longueurs (la version post-élagage comptait tout de même 70 pages Word de moins). Pour le reste, j'ai parfois suivi les indications de la ME, et parfois non : au final, je leur ai renvoyé une deuxième version accompagnée d'un argumentaire expliquant les raisons pour lesquelles je ne les avais pas suivis sur tel ou tel point. À ce jour, je n'ai toujours pas reçu d'avis sur cette seconde lecture.


À côté de ça, j'ai entamé l'écriture d'un second roman pour m'occuper l'esprit et arrêter d'actualiser ma boîte mail toutes les trente secondes dans l'espoir d'y voir apparaître une réponse (bonne ou mauvaise, peu importe : à un moment, le silence devient pire que tout). Il est toujours en cours de rédaction à l'heure actuelle, et s'approche doucement du mot FIN.


Puis, le 3 octobre 2019, j'ai reçu un appel d'Olivier Dukers (Libre 2 Lire) qui m'annonçait que mon manuscrit était retenu chez eux. Explosion de joie ? Pas vraiment. Explosion de stress, surtout ! Du stress, parce que le feeling était bon, que j'appréciais la transparence et la philosophie du personnage (qui savait de quoi il retournait dans mon bouquin, en prime) et que j'avais envie d'accepter, mais aussi parce que mince ! Il allait falloir sortir de ma grotte et aller au contact des gens. Me mettre en avant. Parler. Jouer avec les réseaux sociaux... C'est le jeu, ma pauvre Lucette, me direz-vous. Je sais. Mais quand on est timide et un peu handicapée des relations humaines, ce n'est pas facile de s'y projeter. En outre, j'attendais d'autres réponses (le retour de la grande question du ce qui se serait passé si...). J'ai passé la soirée au téléphone (On m'a dit oui, qu'est-ce que je fais ??) avec mes frères et sœur. Il en est ressorti que je n'avais rien à perdre, et que dans le pire des cas je ferais un flop, et alors ? Je suis déjà personne, après tout.


Voilà donc comment débute mon aventure avec Libre 2 Lire. Pour l'anecdote, le lendemain de la signature du contrat, j'ai reçu un "oui" des éditions Livresque et les éditions du Ménhir m'ont informée que le manuscrit était sélectionné et devait être lu en entier prochainement. La loi des séries...


Mais pas de regret. La communauté d'écrivains de mon éditeur est très active et sympathique, et l'éditeur très à l'écoute, comme je le disais en préambule. Je suis ravie d'avoir accepté cette proposition.


À l'heure où j'écris ces lignes, le roman est entre les mains d'un correcteur et nous réfléchissons à la couverture. Pour ma part, je commence à propager la nouvelle sur Facebook et Instagram (cliquez sur les icônes en haut de page pour y accéder), où je vous invite à me suivre pour voir quelques-uns des portraits de mes personnages réalisés par mes petites mimines et découvrir des citations tirées du livre.




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